C'est en novembre 1980 sur l'album "Un autre monde" que le public découvre pour la première fois la chanson qui nous intéresse ce dimanche, "La vie ne m'apprend rien".
À noter que c'est sur cet album que se trouvent les tubes "Mon fils ma bataille", "Je ne suis pas un héros" ou encore "Lipstick polychrome".
Ce mois de janvier, cela fait 35 ans que Daniel Balavoine nous a quitté dans un tragique accident en hélicoptère lors du Dakar. Tout le monde connaît au moins une chanson du chanteur français, tout le monde a déjà chanté une chanson de cette icône. Pour ma part j'ai choisi de vous partager celle ci car c'était le premier texte de Daniel Balavoine que j'ai lu et de plus, cette chanson est rapidement devenue l'une de mes préférées dans son répertoire.
Daniel Balavoine, un chanteur atypique qui ne tient pas en place et qui est connu pour ses désormais célèbres sorties et interpellations dans les médias où il devient la voix de la jeunesse nous livre toute sa philosophie dans ce titre qui résume à la perfection ce que lui évoque la vie et l'évolution de celle-ci.
Dans ce titre Balavoine n'est pas dans la revendication mais dans la contestation et dans le refus de la vie telle qu'on voudrait qu'elle soit.
Entre déception, frustration et haine on sent la sincérité tout au long de ces 4 minutes et 18 secondes.
Évidemment ce titre est porté par la voix talentueuse du chanteur français qui parvient parfaitement à transmettre ses émotions. Une voix qui donne vie à un texte aussi dur que sincère. Pour ce qui est de la musique, Balavoine accompagne ce texte d'une musique très riche qui elle aussi permet de faire passer la bonne émotion au bon moment.
Peut être que ce n'est pas le morceau le plus optimiste pour commencer une semaine mais ce morceau fera vibrer chacun d'entre nous et c'est là que se trouve la magie de la musique et de la chanson ! Enfin avouons le, parfois cela fait du bien de crier sans trop savoir pourquoi.
Bonne écoute à toutes et à tous et à la semaine prochaine.
-MAX-
Couplet préféré :
"À ceux qui croient que mon argent endort ma tête
Je dis qu'il ne suffit pas d'être pauvre pour être honnête
Ils croient peut-être que la liberté s'achète
Que reste-t'il des idéaux sous la mitraille
Quand leurs prècheurs sont à l'abri de la bataille
La vie des morts n'est plus sauvée par des médailles"