Ils ont fermé sa salle
Sans lui donner un balle
Sans voir qu'il allait mal
En trouvant ça banal
Aucun micro tendu
Vers celui qui n'est plus
À la télé non plus,
Des mois qu'on l'a plus vu !
Le rideau est tombé
Avant de se lever
Seul pour se démerder
On en n'a pas parlé
Pourquoi se soucier d'lui ?
Il a la belle vie
Diront les abrutis,
Ceux qui n'ont rien compris !
Laisser choir la culture
Est-ce ça le futur ?
La nouvelle censure
Bah tu vois... Ils saturent
Bafouée l'allégresse,
Jetés dans la détresse
Par notre petitesse
C'est bien là la tristesse !
On leur a tourné l'dos
Comme de vrais idiots
Sous l'poids de ce fléau
Et on y perdra gros !
Va t'on laisser crever
Ceux qui nous font vibrer ?
Ceux qui nous font chialer ?
Ceux qui nous font chanter ?
Faut-il vraiment l'écrire
Pour qu'ils puissent survivre ?
C'est bien cela le pire
Je n'ai pas peur de l'dire
Quand le jeu politique
Maîtrise l'art du cirque
Sur la scène médiatique
Cherchez pas la logique !
Dès lors qu'on assassine
Ces gens qu'on sous-estime
Forcément ça fulmine
Quand on les embobine
Y'a pas d'quoi être fier
Mais d'quoi être en colère
Quand ceux qui manquent pas d'air
Lèguent un petit "R"
Transformant en art triste
La chance d'être artiste
Que cet art est bien triste...
Je signe et je persiste.
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S.R (jeudi, 08 octobre 2020 23:44)
On a pour habitude de dire que les bons écrivains sont ceux qui parviennent à faire lire ceux qui n'aiment pas lire et leur plaire.
Quand on te suit semaine après semaine, on en déduit que tu es donc bon écrivain au vu du public que tu rassembles et des échos de tes lecteurs.
Merci à toi
J E (vendredi, 09 octobre 2020 20:34)
J’aime ta sensibilité , un très beau poème .