Pour entamer cette nouvelle rubrique qui consiste au fait de partager chaque dimanche une chanson, je ne pouvais pas passer à côté de cette chanson de Gauvain Sers !
Je signe et je persiste, sans cet auteur compositeur et chanteur, ma plume ne se serait probablement jamais
dévoilée au public et elle serait restée dans l'ombre des tiroirs.
Pas besoin de dessins, l'écoute de cette chanson vous dira plus que n'importe quel autre texte ce qui fait que j'écris aujourd'hui !
Cette chanson représente aussi l'espoir que je place en la chanson française de notre époque, de mon époque ! Cette chanson sortie en 2019 prouve bel et bien que de jeunes artistes peuvent encore faire usage de la langue de Prévert comme les plus grands et que la chanson française n'a pas dit son dernier mot...
Pour la petite anecdote :
Sachez que tous les mercredis vers 19H45, avant de publier un texte, j'ai pour habitude de m'isoler et d'écouter cette chanson dont les paroles furent un déclic pour moi... C'est devenu un genre de rituel, une habitude.
Bon, je me suis promis que cette rubrique devait mettre la musique en avant et que par conséquent, mon article devait être assez court... Même si cela risque d'être compliqué, j'essaie de m'y tenir alors bonne écoute à vous et si vous avez la chance de découvrir ce morceau pour la première fois, savourez le doublement !
À dimanche prochain.
Couplets préférés :
"T'aurais pu croupir au bureau Mal dans tes fringues, mal dans ta peau
De ne jamais avoir osé
Claquer la porte sans tout retourner
Un jour t'as pu saisir ta chance Avec la bonne dose d'insouciance
Pour pas finir aigri et vieux
Des tonnes de regrets dans les yeux
Entre la tendresse la colère
Tu chantes dans la langue de Prévert
Et aujourd'hui c'est ton métier Toutes les planètes sont alignées
Quand tu repenses au lycéen T'aurais pas parié ton destin Mais comme ton truc c'est la musique
Et pas leurs foutues statistiques
Quelque soit le son du moment Tu marches à coté tranquillement
Et tu te sens libre comme l'air Toujours dans la langue de Prévert"
Paroles : Gauvain Sers